Les éducatrices de CPE affiliées à la CSN tiendront la semaine prochaine deux nouvelles journées de grève. Les parents devront trouver une alternative pour faire garder leurs enfants le mardi 7 et le mercredi 8 novembre.

Les pourparlers ont repris avec le gouvernement, mais le syndicat affirme que «rien ne permet à l'heure actuelle de s'attendre, hors de tout doute, qu'une conclusion satisfaisante puisse survenir rapidement».

Lundi, les 11 000 travailleuses de CPE de la province affiliées à la CSN ont observé une première journée de grève. Rappelons qu'elles ont adopté à 94% un mandat de six journées de grève. Celles-ci peuvent être tenues en tout temps.

De même, un rassemblement est prévu à Québec, mercredi.

Dans le cas des 2500 syndiquées de la CSQ, il n'est toutefois pas encore question d'exercer ce mandat de trois journées de grève.

«Pour l'instant, on l'a dans nos poches. On va attendre les prochaines rencontres avant de voir jusqu'où on est capable de négocier avec le gouvernement avant de l'utiliser. Mais c'est sûr que si on a à l'utiliser, on va pouvoir l'utiliser pour faire avancer les choses le plus rapidement possible», a indiqué au cours d'une entrevue, vendredi, la présidente de la Fédération des intervenantes en petite enfance, affiliée à la CSQ, Valérie Grenon.

Fait à noter, si les travailleuses des CPE syndiquées à la CSQ choisissaient d'exercer leur mandat de grève, elles ne débraieraient pas en même temps que les syndiquées de la CSN. Elles feraient ce choix «pour bien nous distinguer et mettre une pression cumulative également», a spécifié Mme Grenon.

Les principaux points en litige portent sur l'âge de la retraite - que le gouvernement veut faire passer de 60 à 61 ans - la contribution au régime de retraite, les salaires, les assurances collectives, les disparités régionales (pour les régions éloignées) et l'appellation d'emploi.

- Avec La Presse canadienne