Sous tutelle depuis presqu'un an, l'Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) ne semble pas réussir à intéresser les membres à ses activités dont les élections au conseil d'administration.

Les résultats rendus publics en début de soirée par l'OIQ pour le scrutin qui s'est déroulé du 5 au 26 mai, pour l'élection de représentants de quatre régions du Québec, laissent voir un faible taux de participation. À Montréal, seulement 5,74 % des ingénieurs ont voté. Dans la Mauricie-Bois-Francs, le taux de participation a atteint 8, 59% alors que dans la région de Québec, les membres ont voté dans une proportion de 9,01 %. 

Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, aucune candidature n'avait été reçue. Le conseil d'administration devra donc combler le poste en désignant un ingénieur. 

Pour faciliter le vote et tenter d'intéresser les ingénieurs à travers le Québec, l'OIQ avait pourtant introduit le vote électronique, l'année dernière. 

Les quelque 62 000 ingénieurs à travers le Québec (sauf les ingénieurs forestiers) sont maintenant conviés à participer à l'Assemblée générale annuelle qui se déroulera le 15 juin. Les nouveaux élus entreront en fonction le lendemain lors d'une réunion du conseil d'administration. 

Depuis plusieurs années, l'OIQ traverse une crise de gouvernance importante. Devant l'incapacité de l'OIQ de redresser la situation, le gouvernement a imposé une mise en tutelle en juillet dernier. L'équipe de tuteurs suit pas à pas les administrateurs, la direction générale ainsi que la présidence. Il n'y a aucune indication que la situation pourrait changer à court terme.