Le premier ministre Justin Trudeau, ses prédécesseurs libéral et conservateur et des figures politiques d'un peu partout à travers le monde se sont rassemblés, vendredi, pour rendre un dernier hommage à l'ancien président et premier ministre israélien Shimon Peres, qui symbolisait pour plusieurs l'espoir de paix au Moyen-Orient.

M. Trudeau était accompagné des anciens premiers ministres Jean Chrétien et Stephen Harper et d'une délégation canadienne, à Jérusalem, pour assister aux funérailles d'État de M. Peres, décédé mercredi à l'âge de 93 ans.

Le cimetière national du Mont Herzl était bondé de dignitaires et de géants politiques, incluant le prince Charles, le président des États-Unis Barack Obama et celui de la Palestine, Mahmoud Abbas, qui étaient assis au premier rang, tout près de membres de la famille Peres.

M. Trudeau était assis aux côtés du président mexicain Enrique Peña Nieto, dans le deuxième rang, tandis que Stephen Harper, Jean Chrétien, la chef conservatrice par intérim Rona Ambrose et le ministre des Affaires étrangères Stéphane Dion étaient ensemble dans la rangée suivante.

Dans une eulogie émouvante, M. Obama a souligné que M. Peres n'avait « jamais vu son rêve de paix être réalisé, mais il n'a malgré tout jamais cessé de rêver, jamais cessé de travailler ».

Aucun membre de la délégation canadienne ne faisait partie des invités appelés à parler pendant la cérémonie.

L'ancien ministre canadien Stockwell Day a assisté à la cérémonie et a dit espérer qu'un jour, Israël réaliserait le rêve de paix de Shimon Peres.

Alors que les funérailles commençaient, le ministre Stéphane Dion a publié un message sur Twitter disant : « Le Canada a perdu un ami, Israël un père. Repose en paix, Shimon Peres. »

Shimon Peres, lauréat du prix Nobel de la Paix, a occupé tous les postes importants au gouvernement israélien, incluant ceux de président et de premier ministre. Sa carrière politique s'est échelonnée sur sept décennies et plusieurs le considéraient comme un visionnaire et un symbole d'espoir de paix, au Moyen-Orient.

Les funérailles ont été source de nombreux défis logistiques et de sécurité, et plusieurs routes, incluant l'autoroute principale liant Tel-Aviv à Jérusalem, ont été fermées.