Des milliers de personnes ont participé à la Marche pour l'humanité et la prévention des génocides, dimanche, dans le centre-ville de Montréal afin d'honorer la mémoire des victimes des génocides survenus au XXe siècle.

Créé en 2015 à l'occasion du 100e anniversaire du génocide arménien, l'événement englobait cette année tous les génocides et crimes contre l'humanité commis au siècle dernier.

Selon les organisateurs, la Marche a attiré plus de 10 000 personnes issues, entre autres, des communautés juive, tutsie, cambodgienne, ukrainienne et libanaise.

Mélanie Joly, la ministre du Patrimoine canadien, Christine St-Pierre, la ministre québécoise des Relations internationales et de la Francophonie, ainsi que Kathleen Weil, la ministre québécoise de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion, étaient aussi présentes.

En entrevue avec La Presse Canadienne, Apraham Niziblian, l'un des instigateurs de l'événement, a affirmé qu'il était important que les Québécois se souviennent de ces tragédies.

«Il faut apprendre des leçons de ces génocides-là pour éventuellement éviter la répétition de l'histoire», a-t-il déclaré, ajoutant que la violence était de plus en plus présente dans le monde, notamment au Moyen-Orient et en Afrique.

M. Niziblian a exhorté les gouvernements, dont ceux du Québec et du Canada, à ne pas rester passifs par rapport à ces conflits.

La Marche s'est amorcée en après-midi au Square Cabot et s'est terminée dans le Quartier des spectacles.