Des dizaines d'incendies de forêt dans les environs de Fort St. John, dans le nord-est de la Colombie-Britannique, ont contraint les résidants de près de 500 maisons à quitter les lieux ou à se préparer à tout moment à une évacuation.

Le district régional de Peace River a déclaré un état d'urgence local, lundi soir, quelques heures après que des vents soufflant jusqu'à 80 kilomètres par heure eurent fait tomber des lignes électriques.

Des températures particulièrement élevées pour la saison de près de 30 degrés Celsius ont aggravé les conditions, bien que la porte-parole des services contre les incendies de Prince George Amanda Reynolds ait indiqué que la cause des incendies n'avait pas été confirmée.

Mme Reynolds a affirmé que la plupart des incendies dans la région à cette période de l'année étaient causés par les humains, et que certains avaient été provoqués par la chute de lignes électriques.

La page Facebook du district régional de Peace River indique que trois structures ont été détruites, tandis que Mme Reynolds a fait état d'une maison complètement détruite.

Des résidants des localités environnantes South Taylor Hill, Charlie Lake et Baldonnel ont reçu l'ordre de quitter tard lundi et tôt mardi, et plusieurs autres quartiers ont été placés en alerte d'évacuation.

Un refuge a été ouvert à Taylor, au sud de Fort St. John, où s'organisaient des soins pour les animaux transférés de fermes évacuées.

Cinquante nouveaux incendies

Les prévisions d'Environnement Canada offraient un peu d'espoir, montrant que les rafales de vent se poursuivraient, mais que les températures devaient revenir sous peu aux environs de 10 degrés Celsius. De la pluie est aussi attendue plus tard cette semaine.

Quarante-neuf nouveaux incendies de forêt ont été déclenchés à travers la province, lundi, incluant 37 dans le secteur de Prince George, où se trouve Fort St. John, représentant un début prématuré de la saison des feux.

L'an dernier, les incendies avaient brûlé près de 3000 kilomètres carrés de forêt en Colombie-Britannique, entraînant des coûts de près de 300 millions $ pour le gouvernement provincial.