Le conseil municipal de Calgary a adopté un règlement qui encadre des services de covoiturage comme Uber, mais l'entreprise juge que les mesures sont trop strictes et inutiles.

La plus grande ville de l'Alberta demande maintenant aux chauffeurs d'Uber de détenir un permis de conduire de classe 4, un permis d'exploitation de la ville à 220 $, une preuve d'admissibilité à travailler au Canada et des assurances commerciales. Des inspections devront être effectuées régulièrement et les chauffeurs devront se prêter à une vérification de leurs antécédents par la police.

Les nouvelles règles pourraient être en vigueur dès le 4 avril, selon la Ville.

Le directeur général d'Uber en Alberta, Ramit Kar, estime que les mesures sont trop contraignantes, en plus des frais qui sont trop élevés. Uber voulait que Calgary s'inspire de la règlementation d'Edmonton, où elle paie 50 000 $ par année à la municipalité, ainsi que six cents par trajet.

M. Kar a dit que ces nouvelles mesures n'inciteront pas le service à se réétablir à Calgary.

Le maire de la Ville, Naheed Neshi, a déploré que l'entreprise continue de se plaindre même si les élus municipaux ont déjà fait plusieurs concessions.

Plus tôt cette année, Edmonton est devenue la première ville canadienne à établir des balises quant au service de covoiturage.

L'entreprise Uber mène des opérations dans 40 villes canadiennes et partout dans le monde.