Deux municipalités canadiennes, Vancouver et Ottawa, n'accepteront plus, pendant quelques jours, de nouveaux réfugiés syriens en raison des problèmes de logements.

Une arrivée massive au cours du dernier mois a épuisé les capacités d'hébergement de ces deux villes. Les responsables de l'accueil disent avoir besoin de temps pour trouver des logements permanents avant d'accepter d'autres réfugiés.

Un directeur d'une agence de services aux immigrants de la Colombie-Britannique, Chris Friesen, a indiqué que la pause durera cinq jours, à compter de mardi, à Vancouver. Même si la Immigrant Services Society of B.C. a ajouté 700 lits à son inventaire, trouver des logements permanents nécessite plus de temps, a-t-il ajouté.

A Ottawa, les autorités s'étaient préparées à accueillir un grand nombre de réfugiés parrainés par le secteur privé mais les premiers arrivés furent ceux qui ont été pris en charge par le gouvernement fédéral. Le délai avant d'accepter tout réfugié de cette catégorie pourrait se prolonger pendant une semaine.

Quelque 36 municipalités ont conclu des ententes avec le gouvernement fédéral pour accueillir des réfugiés. Quelque 15 000 des 25 000 réfugiés syriens sont ou seront pris en charge par le gouvernement fédéral. Près de six milles d'entre eux sont arrivés au pays.

Un porte-parole du ministère de l'Immigration a indiqué que l'ampleur des opérations d'accueil a apporté de nombreux défis. Le ministère collabore avec des collectivités qui sont sous pression. Le porte-parole n'a pu dire si d'autres municipalités avaient réclamé une pause dans l'accueil des réfugiés.