La majorité des écoles, établissements de santé et ministères sont touchés, ce mercredi, par une journée de grève générale des 400 000 syndiqués du front commun et des 34 000 enseignants de la Fédération autonome de l'enseignement.

Dans tous les cas, les services essentiels sont maintenus, notamment dans les établissements de santé et pour les fonctions clés de certains ministères.

Des manifestations d'importance sont prévues à Montréal et à Québec, en plus d'un campement devant le ministère de l'Éducation à Montréal et des piquets de grève dressés devant de nombreux établissements.

Le front commun en est à sa quatrième journée de grève dans le cadre de la présente négociation des conventions collectives, échues depuis le 31 mars. Il détient un mandat de six journées de grève. Il en a déjà exercé trois sous un mode de grève tournante, région par région.

Dans le cas de la Fédération autonome de l'enseignement, ce n'est pas une, mais trois journées de grève consécutives qui seront tenues. La FAE représente le tiers des enseignants du primaire et du secondaire, dans 800 écoles des régions de Montréal, Laval, Basses-Laurentides, Outaouais, Granby et Vaudreuil-Dorion.

Au cours d'une entrevue mercredi, le président de la FAE, Sylvain Mallette, s'est dit convaincu que l'opinion publique penchait encore du côté de ses membres, qui se battent, dit-il, pour que des ressources suffisantes soient accordées à l'école publique.

Le premier ministre Philippe Couillard, depuis Paris, a déjà déploré ce débrayage parce qu'il survient alors que des ententes de principe ont déjà été conclues aux tables sectorielles avec plusieurs syndicats.