Wayne Gretzky a déclaré qu'il ne faisait qu'accorder «une faveur» à Stephen Harper quand il s'est présenté à ses côtés à un événement de sa campagne électorale, et la «Merveille» a ajouté qu'il aurait fait la même chose pour n'importe quel premier ministre.

Les deux hommes ont disputé une partie de hockey sur table avec des enfants lors d'un événement à Toronto le mois dernier.

Le premier ministre a ensuite posé quelques questions à M. Gretzky devant des centaines de partisans et la conversation a surtout porté sur le hockey - sauf à la toute fin. Le membre du Temple de la renommée du hockey a alors dit à M. Harper qu'il avait été «un premier ministre incroyable» et qu'il avait accompli «de belles choses pour tout le pays».

Les conservateurs de M. Harper ont été battus par les libéraux de Justin Trudeau lors des élections fédérales, lundi.

Ce n'est pas la première fois que M. Gretzky appuie un politicien conservateur. Il avait appuyé le chef des progressistes-conservateurs ontariens, Patrick Brown, en février lors de la course à la chefferie du parti.

Cependant, Wayne Gretzky a déclaré jeudi qu'il était toujours attentif aux demandes d'un premier ministre, et que la situation n'était pas différente avec M. Harper.

«En 1981, j'avais participé à un dîner avec le premier ministre (Pierre Elliott) Trudeau. En 1986, M. (Brian) Mulroney et (son épouse) Mila m'avaient demandé d'animer un événement caritatif de leur choix, ce que j'avais fait», a-t-il raconté lors d'une entrevue au sujet du lancement de sa collection de vêtements No. 99 Wayne Gretzky.

Âgé de 54 ans, M. Gretzky a aussi rappelé qu'il avait accompagné Jean Chrétien en République tchèque en 2003 pour mousser la candidature canadienne pour l'obtention des Jeux olympiques d'hiver de 2010.

«Quand M. Harper m'a contacté et m'a demandé de participer à un événement avec lui, ce fut simple: je ne peux pas voter dans ce pays. Mais (...) quand le premier ministre du Canada vous contacte, vous dites: »OK, je vais vous faire une faveur«. Donc peu importe qui sera le prochain premier ministre, il n'a qu'à me contacter s'il a une faveur à me demander.»

Wayne Gretzky n'a pas le droit de vote au Canada en raison d'une loi controversée empêchant les Canadiens vivant à l'étranger depuis plus de cinq ans de voter.

«Ce sont les règles en place et le peuple canadien et le gouvernement ont adopté ces règles, a-t-il dit. Il faut les accepter.»