Les pompiers de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) n'ont vraiment pas eu le temps de se tourner les pouces durant la fin de semaine.

Depuis vendredi dernier, pas moins de 51 incendies ont pris naissance au Québec et 15 d'entre eux étaient toujours actifs lundi midi.

Au total, 82 brasiers ont été comptabilisés par la SOPFEU en 2015.

Son agente d'information, Mélanie Morin, invite les Québécois à redoubler de prudence pour éviter de faire gonfler inutilement les statistiques qu'elle compile.

Mme Morin soutient que, depuis le début de l'année, l'humain a été à l'origine de l'ensemble des incendies recensés par son équipe.

Elle souligne qu'avec le réchauffement de la température, bien des gens deviennent impatients d'effectuer le grand ménage du printemps dans leur cour en brûlant la végétation morte ou encore ils ressentent soudainement l'envie d'allumer des feux de joie.

Dans leur empressement, ils font, parfois, preuve de négligence et le résultat peut être catastrophique, selon Mélanie Morin.

«Les incendies de printemps sont souvent en surface et ils peuvent prendre de l'expansion rapidement», prévient Mme Morin.

Elle ajoute que pour éviter le pire, il suffit d'observer quelques règles de sécurité élémentaires.

«Il faut faire de petits feux pour ne pas avoir de difficulté à les contrôler, attendre qu'il n'y ait pas de vent, garder de l'eau à portée de main et assurer une surveillance constante des flammes,» a-t-elle énuméré.

Mélanie Morin précise qu'il importe aussi de se rappeler qu'à l'heure actuelle, «même si la terre est encore mouillée, les feuilles, les branches et le gazon sont très secs» et donc, particulièrement inflammables.