Les suspects montréalais accusés d'avoir planifié un acte terroriste auraient été dénoncés par un proche, selon Radio-Canada.

La soeur de Sabrine Djermane l'aurait entendu dire: «si on ne peut pas aller là-bas, on va le faire ici», a rapporté le diffuseur public, jeudi.

Mme Djermane et El Mahdi Jamali ont été arrêtés par la Gendarmerie royale du Canada par mesure de précaution le 14 avril dernier. Ils ont été formellement accusés cette semaine de quatre chefs liés au terrorisme.

Les deux jeunes ont plaidé non coupable aux accusations d'avoir tenté de quitter le Canada en vue de commettre un acte terroriste à l'étranger, de possession d'une substance explosive, d'avoir facilité un acte terroriste, et d'avoir commis un acte au profit ou sous la direction d'un groupe terroriste.

Selon les sources de Radio-Canada, la police a agi rapidement après avoir été informée du présumé plan du couple. Les policiers ont d'ailleurs procédé à une fouille dans la maison familiale d'El Mahdi Jamali. Ils y ont retrouvé du matériel pour fabriquer une bombe de type «cocotte-minute» - le même type d'engin explosif qui avait été utilisé lors de l'attentat au marathon de Boston, en 2013.

Les accusés reviendront devant le tribunal vendredi.