Le gérant d'un circuit de distribution de stupéfiants, acteur important d'un réseau lié à la mafia et démantelé par les enquêteurs de la Division du crime organisé de la police de Montréal en mai 2013, a été condamné à quatre ans de prison hier.

Mais en soustrayant sa détention préventive, Paparelli évite que son dossier criminel vierge soit entaché par une peine fédérale puisqu'il lui reste deux ans moins un jour de prison à purger, à compter d'aujourd'hui.

Le juge Jean-Pierre Boyer de la Cour du Québec s'est rendu aux arguments de l'avocat du coupable, Me Loris Cavaliere, qui suggérait une sentence de quatre ans, alors que la Couronne réclamait une peine de cinq ans de pénitencier.

Durant l'enquête Argot, menée durant plus de sept mois, Paparelli a été vu presque quotidiennement dans une cache de drogue où les policiers avaient installé une caméra vidéo.

Il préparait et ensachait la drogue, approvisionnait et gérait l'horaire des différents vendeurs et livreurs d'un circuit de livraison de stupéfiants qu'il avait repris d'un autre trafiquant un peu moins ordonné, dans le nord-est de Montréal.

Le réseau relevait du défunt chef de clan Giuseppe De Vito, empoisonné au cyanure dans sa cellule de Donnacona à l'été 2013.

Le bras droit de Paparelli, Joseph Scarcella, a été condamné à 42 mois de pénitencier.