La Fraternité des policiers de L'Assomption demande au gouvernement du Québec de «relever temporairement» le maire de la municipalité Jean-Claude Gingras. Dans une lettre envoyée lundi à l'intention des ministres responsables du dossier, le syndicat indique que le climat de travail s'est «tellement détérioré qu'un moment de répit est plus que jamais nécessaire».

Jean-Claude Gingras aurait tenté d'octroyer des contrats de manière illégale à des entrepreneurs de L'Assomption, selon ce qu'a révélé samedi Le Journal de Montréal. Le maire pourrait donc faire face à de nouvelles accusations criminelles.

«Nous constatons avec regrets qu'une suite d'évènements malheureux paralyse l'administration normale de la Ville»,  explique la Fraternié dans sa lettre. Le syndicat suggère d'appliquer la «Loi permettant de relever temporairement un élu municipal de ses fonctions» pour suspendre temporairement l'élu. Les policiers veulent ainsi «redonner confiance à la population».

Depuis le début de l'année, le syndicat a déposé six griefs contre le maire pour intimidation, atteinte à la réputation et menaces envers des policiers. Le maire a été rencontré par l'UPAC et un groupe de citoyens a déposé une demande de mise en tutelle de la ville.