Les deux militantes québécoises arrêtées cette semaine au Mexique en lien avec une attaque au cocktail Molotov pourraient être détenues jusqu'à 40 jours avant de connaître les accusations exactes qui pèsent contre elles.

Jeudi soir, un juge de Mexico a ordonné le maintien derrière les barreaux de Fallon Rouiller-Poisson et Amélie Pelletier par le biais d'une procédure de garde à vue, ont rapporté les journaux locaux.

Les deux jeunes femmes - ainsi qu'un Mexicain arrêté simultanément - ont été appréhendées dans la nuit du 5 au 6 janvier dernier, dans la capitale du pays. Juste avant leur arrestation, une attaque à la bombe incendiaire avait endommagé un édifice du gouvernement fédéral, ainsi qu'un concessionnaire automobile adjacent. Personne n'a toutefois été blessé dans l'attaque.

Selon les médias mexicains, le juge fédéral qui a ordonné leur maintien en détention, devait prendre une décision sans délai sur leur sort, en vertu de la constitution mexicaine. Il aurait pu libérer Rouiller-Poisson et Pelletier, les déporter, les mettre immédiatement en accusation ou encore les maintenir en garde à vue. C'est cette dernière option qui a été choisie.