La fin Festival western de Saint-Tite clôt également la saison des grands festivals au Québec. Si les Québécois ont été nombreux, encore cette année, à fréquenter les festivals, les organisateurs s'inquiètent pour leur avenir et souhaitent plus d'investissement des gouvernements.

Le Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI) qui compte notamment la Coupe Rogers, le Festival d'été de Québec, le Festival International de Jazz de Montréal ou encore OSHEAGA, a interpellé les Québec et Ottawa hier afin qu'ils soutiennent davantage le secteur.

Selon le regroupement, la santé des festivals est tributaire des conditions météorologiques, mais surtout du contexte économique et de décisions politiques.

«Pour une troisième saison consécutive, les événements majeurs internationaux n'ont pu compter sur un programme dédié au fédéral», peut-on lire dans un communiqué du RÉMI.

La présidente du conseil d'administration, Louise Beaudoin a souligné de plus divers indicateurs «alarmants», telle qu'une hausse relativement faible du nombre de touristes et compressions à la Commission canadienne du tourisme.

Mme Beaudoin demande la mise sur pied d'un plan d'action afin que le développement du tourisme redevienne une priorité au sein des gouvernements.

«À Québec, dans un contexte budgétaire difficile, le RÉMI tient mordicus à préserver les acquis», indique le communiqué.

Des organisateurs membres du regroupement diffusent également des capsules vidéo sur le web pour appuyer leur propos.

Chiffres

Selon le RÉMI, 475 millions de dollars dans l'économie sont injectés dans l'économie grâce aux festivals de leur regroupement.

Les festivals du RÉMI créent ou maintiennent l'équivalent de 6 323 emplois à temps plein, selon une étude du groupe SECOR.