Le Mouvement lavallois a affirmé que Robert Bordeleau, le chef du Parti au service du citoyen, n'était pas apte à devenir maire de Laval.

La formation a fait cette déclaration vendredi après que le journal L'Écho de Laval eut rapporté dans un article publié hier que la compagnie de M. Bordeleau, RBS International, devait environ 120 000$ à Revenu Québec.

Selon David De Cotis, candidat du Mouvement lavallois pour un poste de conseiller dans Saint-Bruno, cette dette présumée soulève des questions sur la capacité de M. Bordeleau à exercer les plus hautes fonctions de la Ville de Laval.

«Comment les Lavallois pourraient faire confiance à un homme qui veut devenir maire de la troisième ville en importance au Québec, dit M. De Cotis, alors qu'il n'est même pas capable de gérer sa propre entreprise? On commence à s'interroger sur sa crédibilité.»

Robert Bordeleau et le leader du Mouvement lavallois, Marc Demers, figurent parmi les cinq candidats qui, jusqu'ici, ont déclaré leur intention de briguer la mairie de Laval à l'occasion des élections municipales de novembre prochain.