La Presse et ses journalistes ont récolté trois nominations pour les prix Judith-Jasmin, qui récompensent les meilleurs reportages de l'année.

Un texte de Francis Vailles et d'André Dubuc intitulé «Des patrons unilingues anglais à la Caisse de dépôt et placement» pourrait remporter le prix du meilleur texte de nouvelle paru dans un média national. Il a eu un impact retentissant lors de sa publication, en novembre 2011.

«L'espoir africain», texte du journaliste économique Maxime Bergeron, est en lice pour le meilleur grand reportage de l'année. M. Bergeron a braqué ses projecteurs sur certaines régions d'Afrique qui croissent à la vitesse grand V sur le plan économique.

La reporter Stéphanie Grammond, qui couvre elle aussi le secteur des affaires, a vu son texte «La face cachée du divorce» être nommé dans la catégorie du journalisme de service. «Trop souvent, les conjoints qui se séparent passent à côté d'aspects financiers majeurs», a écrit Mme Grammond dans son dossier, publié en septembre dernier.

Leur grand patron à tous les trois s'est dit extrêmement satisfait des nominations annoncées par la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ).

«Je suis très heureux de ces nominations parce qu'elles illustrent bien ce qu'on souhaite faire à La Presse, s'est réjoui Éric Trottier, vice-président à l'information et éditeur adjoint du quotidien. Une enquête, un reportage de service et un grand reportage à l'étranger visant à mettre en lumière une situation mal connue. Ce sont trois angles sur lesquels La Presse se concentre pour se démarquer en information.»

Des reportages de Radio-Canada, de L'actualité et du Devoir sont aussi en nomination.

Les lauréats seront connus le 17 novembre prochain à l'occasion du congrès annuel de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec.