La candidate libérale dans Jonquière, Martine Girard, relance le projet du Centre d'amélioration, de maintien et de prévention de la santé (CAMPS), malgré le fait que cette infrastructure ait été rejetée par le ministre régional Serge Simard en raison de l'absence de programme pour financer la partie du gouvernement du Québec dans le cadre de ce projet global de 36 M$.

La candidate libérale, qui en est à une seconde tentative pour devenir députée de Jonquière, rencontrait la presse pour la première fois de la présente campagne, ce matin. Elle en a profité pour dévoiler son programme électoral et ses engagements en mettant en évidence la volonté du PLQ de demeurer le parti de l'économie.

«Lorsque le projet du CAMPS a été développé, il n'y avait qu'une enveloppe de 50 M$. Cette enveloppe était réservée pour des projets plus petits que le CAMPS. Il y aura de nouveaux programmes et on pourra réaliser le CAMPS», a déclaré Martine Girard pour expliquer les raisons pour lesquelles ce projet n'a pas été retenu par le gouvernement du Québec.

Elle a répété qu'à l'époque, il n'existait pas de programme pour ce genre d'infrastructure comme l'avait déclaré son patron et ministre responsable de la région, Serge Simard.

Dans le document présenté aux médias, la candidate, qui prône le principe de l'économie d'abord, n'a pas abordé les dossiers des fermetures de la machine à papier de Kénogami, ainsi que celle de l'usine Novelis. Sur ces deux points, Martine Girard s'engage à intervenir si la situation l'exige.

«Les propriétaires actuels de Novelis ont refusé ce qui a été proposé. Si jamais un autre projet pour l'usine se confirme, nous allons offrir le soutien. Nous allons aussi intervenir s'il y a un projet pour la transformation du bois», insiste la candidate.

Plus de détails demain dans Le Quotidien//