Le président américain, Barack Obama, a annoncé mercredi que les États-Unis allaient réduire d'un tiers leurs importations de pétrole d'ici 2025, présentant le Canada comme l'un des partenaires de son pays sur le plan de l'énergie.

Dans un discours prononcé à l'université Georgetown, à Washington, M. Obama a déclaré qu'il était temps que le gouvernement américain adopte une politique à long terme afin d'avoir accès à des sources d'énergie sécuritaires et abordables, et de cesser d'être la victime des fluctuations du marché pétrolier mis à mal par les récents remous dans le monde arabe.

Reconnaissant toutefois que les États-Unis devraient importer du pétrole de l'étranger pendant encore un certain temps, le président américain a indiqué qu'ils devaient se tourner vers ses voisins, le Canada et le Mexique, qui étaient des fournisseurs stables et fiables.

Barack Obama a également souligné l'importance pour les Américains d'opter pour des sources d'énergie plus propres, comme le gaz naturel et les biocarburants renouvelables.

Quant au nucléaire, sujet controversé depuis qu'un séisme et un tsunami ont endommagé la centrale japonaise Fukushima, le président a soutenu qu'il n'était tout simplement pas possible de la retirer de l'équation.

Plus importants producteurs pétroliers en Amérique, le Canada et le Mexique fournissent environ 75 pour cent du pétrole importé par les États-Unis.