Un voyeur ne pourra plus espionner les deux locataires féminines qui demeurent dans son sous-sol. Claude Doré, âgé 47 ans, a été épinglé, tard hier soir, grâce à la vigilance du conjoint de l'une des locataires de la résidence du 1345 rue R.E. Joron, à Chicoutimi.
Doré a comparu au Palais de justice de Chicoutimi sous trois chefs d'accusation d'avoir subrepticement produit un enregistrement visuel dans des circonstances pour lesquelles il existait une attente raisonnable de protection de la vie privée. Chaque chef est punissable d'un maximum de cinq ans de prison. L'enquête caution aura lieu, jeudi matin.
Les événements sont survenus autour de 21h30, mardi soir. Les policiers de Saguenay ont reçu un appel les informant qu'on avait découvert une caméra de surveillance dans le ventilateur de la salle de bain. De prime abord, le système était branché et semblait relié au logement du propriétaire situé au rez-de-chaussée. Une fois sur place, les agents sont allés vérifier chez la voisine où ils ont trouvé une deuxième caméra au même endroit dans la salle de bain. Les agents, par la suite, ont vérifié l'identité du propriétaire de la maison qui avait des antécédents de nature sexuelle. Ils ont donc décidé de procéder à son arrestation.
Munis d'un mandat de perquisition, les policiers sont retournés plus tard chez le propriétaire où ils ont saisi une panoplie d'appareils électroniques (ordinateur, matériel vidéo, cd, clé USB). Ils ont trouvé également des images provenant des caméras installées au sous-sol. Ils procéderont maintenant à l'étude de l'ordinateur afin de déterminer si les fichiers ont été partagés sur l'internet ou s'ils sont demeurés sa propriété exclusive.
L'homme louait deux chambres situées au sous-sol de sa résidence. Une fille demeurait dans chaque logement.
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