1- Comme pour la majorité des athlètes, dormir est la meilleure détente qui soit pour Price. Mais lorsqu'il veut relaxer les jours de match, il lui arrive souvent d'ouvrir un livre. «Je lis beaucoup. J'adore aller chez Chapters et fureter dans les best-sellers. Dernièrement, j'ai lu Why We Suck, de Denis Leary. J'ai trouvé que ça avait beaucoup d'humour. Sinon, j'essaie de m'améliorer à la guitare... sauf que je trouve parfois cela frustrant.»

2- Les fans auront remarqué que Price a délaissé cette saison son masque à la thématique de cow-boy pour en arborer un beaucoup plus sombre. On y voit une représentation de la Faucheuse chevauchant une Harley-Davidson ainsi que plusieurs têtes de morts. Six as de pique sont également mis en évidence. «J'avais envie de faire différent, mais il n'y a pas de raison précise qui m'ait poussé vers ce choix-là. En ce qui concerne les as de pique, ce n'est certainement pas parce que je suis un «gambler». Si je l'étais, je perdrais pas mal d'argent!» Price garde en réserve un autre masque qu'il portera lors du match du Centenaire, le 4 décembre. «Je le mettrai ensuite à l'encan pour remettre des fonds à la Fondation Carson-Kolzig pour l'autisme.»

3- Le gardien du Canadien identifie ses parents comme les deux personnes qui ont exercé la plus grande influence sur lui. Mais c'est son père qui, sur le plan hockey, a eu l'influence la plus déterminante. «Ma mère m'en a beaucoup appris sur la vie en général, mais mon père a eu un impact énorme sur moi depuis le début de ma carrière.»

4- Tout le monde sait que Price a perdu 25 livres durant l'été qui a suivi sa première saison. Il a plus tard invoqué plusieurs mauvaises habitudes alimentaires. Depuis, a-t-il découvert un ingrédient-miracle dans sa diète? «Le poulet est une bonne source de protéines et on peut l'apprêter de mille et une façons. C'est un aliment que j'ai vraiment intégré à mon alimentation. Ma copine habite avec moi, cette année, donc j'ai la chance de manger beaucoup plus de plats faits maison. Ça fait une grosse différence.»

5- Qui exerce la plus grande pression: ses coéquipiers, les médias, les amateurs ou la direction de l'équipe? (Il a d'abord répondu lui-même.) «Même si la pression ne vient pas directement d'eux, je répondrais mes coéquipiers, tout simplement parce que je veux jouer le mieux possible pour eux. Sincèrement, c'est une pression que je m'impose moi-même.»

6- Ce n'est pas pour rien que Carey Price porte un crucifix d'argent à son cou. La religion a toujours été au coeur de ses valeurs familiales. C'est quelque chose qui fait partie intégrante de sa vie. «Je vais à l'église même si c'est difficile d'y aller souvent durant la saison. Mais durant l'été, quand je retourne chez moi, j'accompagne mes parents à l'église. Et je fais toujours une prière pour un coéquipier lorsqu'il se blesse.»

7- Les athlètes dont le talent est rapidement décelé sont souvent entourés d'un tas de gens qui insistent pour mettre leur grain de sel. Quelle est la leçon que retient le plus Carey Price depuis le début de sa carrière? «Si je devais retenir un seul conseil, c'est de prendre plaisir à ce qu'on fait. Si on ne s'amuse pas, tout devient plus pesant.»

8- Quelle est sa plus belle découverte depuis son arrivée à Montréal? «Quand je suis arrivé ici, j'avais peur de la barrière de la langue. Ce n'est pas évident pour un jeune de mon coin de pays de parler français. Mais j'ai constaté que la majorité des gens ici sont bilingues et ça m'a grandement facilité la vie. De plus, je constate que ma blonde et moi, on peut marcher aisément dans les rues, même sur Sainte-Catherine, sans se faire achaler.»

9- Superstitieux, Carey Price? Pas du tout! «Ma routine change souvent, si bien que, d'une certaine manière, ce n'est même pas une routine. Même s'il y a des choses que je fais plus régulièrement, ce n'est pas un drame si je n'ai pas l'occasion de les faire.»

10- Lorsqu'il fréquentait l'école secondaire, ce sont les cours d'éducation physique que préférait Carey Price. Mais ce n'étaient pas les seuls. «Mes autres matières préférées étaient l'anglais et l'histoire. J'ai toujours eu un esprit plus créatif que logique. Mettons que les mathématiques, ce n'était pas pour moi...»