Le président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, Yves Francoeur, demande au maire de la ville de respecter sa parole et de faire en sorte qu'il n'y ait pas de licenciements chez ses membres. Environ 130 policiers temporaires arrivent ces jours-ci à la limite permise par la convention collective. Or, au terme de cette limite, ils doivent être licenciés ou devenir permanents. M. Francoeur fait valoir qu'environ 60 postes permanents ne sont pas comblés actuellement, ce qui réduit les effectifs. Yves Francoeur rappelle que le maire de Montréal, Gérald Tremblay, a assuré, lors d'une conférence de presse tenue le 5 octobre, que des directives claires avaient été données pour ne pas mettre de policiers à pied. Le maire avait réitéré le 14 octobre qu'il avait demandé au directeur du Service de police de la Ville de Montréal, Yvan Delorme, de ne pas recourir à de telles mises à pied.