À trois jours des élections, le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, a résumé en 12 points, hier, ses principaux engagements électoraux. Des mesures qui visent selon lui à «propulser Montréal sur la voie de la relance durable».

«Pris globalement, ces moyens se situent à la confluence des trois piliers du développement durable, soit les préoccupations économiques, sociales et environnementales», a déclaré Richard Bergeron, hier, lors d'un point de presse.

Comme il l'a affirmé à plusieurs reprises pendant la campagne, Richard Bergeron souhaite l'adoption de règles de financement plus sévères pour les partis politiques. Il veut aussi créer une section anti-corruption à la police de Montréal.

M. Bergeron entend rapatrier à la ville centre les fonctions de planification et de surveillance des travaux. Il veut également centraliser en partie les opérations de déneigement et créer une «brigade trottoirs» pour veiller à la sécurité des piétons.

La formation souhaite subdiviser des contrats pour permettre aux PME de répondre aux appels d'offres, et favoriser lors de celles-ci les entreprises qui emploient des Montréalais et des membres des minorités ethnoculturelles.

Richard Bergeron a rappelé ses engagements en matière de transports collectifs, comme le déploiement d'un réseau de tramway et la réduction du prix du titre mensuel à 60$. Projet Montréal promet aussi la construction de 40 000 logements d'ici quatre ans.

Finalement, le parti souhaite protéger les espaces verts restants et mettre de l'avant son projet-phare: la mise en valeur de l'entrée maritime de Montréal.

«Ce dernier projet résume à lui seul l'avenir de Montréal tel que nous le concevons: redonner sa beauté et sa fierté à notre ville en la dotant d'une entrée maritime qui n'aurait plus rien à envier à celle de Sydney, de San Francisco ou de Barcelone», a conclu M. Bergeron.