«Quand tu déplaces ton auto de l'autre côté de la rue, tu ne t'attaches pas nécessairement, mais tu peux avoir un accident quand même.»

Par cette analogie, Jean-François Léveillé, vice-président adjoint aux cartes de crédit et aux cartes de paiement à la Banque Laurentienne, illustre l'importance d'une assurance maladie pour le voyage, que celui-ci soit de plusieurs mois ou quelques heures, à Paris ou à Plattsburgh.

L'Autorité des marchés financiers fait le même rappel. «Un simple séjour dans l'État du Maine ou du Vermont, sur la plage ou en ski, peut avoir des conséquences financières très importantes advenant un accident ou une maladie soudaine», lit-on dans un document d'information de l'organisme.

Dès qu'un voyageur quitte le territoire de la province, il n'est plus entièrement couvert par la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ). Celle-ci rembourse certes une partie des frais médicaux hors province, mais l'excédent est à la charge du «voyageur»... ou de son assureur.

Une telle assurance est disponible par l'intermédiaire des assureurs, des agences de voyages, des assurances collectives ou des cartes de crédit. Dans ce dernier cas, il faut être titulaire d'une carte qui a une couverture d'assurance voyage complète. Les coûts d'une telle carte de crédit sont généralement d'une centaine de dollars par année, selon M. Léveillé.

Et pas besoin d'avoir payé quoi que ce soit avec la carte pour faire une réclamation, souligne M. Léveillé. «Le seul fait de détenir la carte protège, car la raison de la réclamation n'est pas en lien avec ce qu'on a acheté. Les probabilités de refus de réclamation sont faibles.»