Plus jeune, Guillaume Rivest n'a pas toujours su qu'il était destiné à des grandes études . Pourtant, il est devenu astrophysicien. Il signe des articles dans des revues scientifiques en tant que rare spécialiste en poussière interstellaire. «Je m'intéresse aux étoiles, d'où elles viennent et les matières dont elles sont composées», dit-il. Le jeune homme, qui a grandi à Lorraine, poursuit actuellement un doctorat à l'Université de Toronto, réputée dans le domaine de l'astrophysique. Dans deux ans, il entamera un postdoctorat et compte se faire engager comme professeur. Guillaume n'a pas toujours su qu'il était destiné aux études supérieures. À l'adolescence, il était le joueur de hockey sur lequel tous les regards étaient braqués. Une équipe de Boston l'a invité à participer à son camp d'entraînement. À 16 ans, on lui a proposé de s'établir dans la ville américaine et de jouer avec des gars de 18 ans. La Ligue de hockey junior majeur du Québec l'a aussi contacté. Guillaume n'a pas bronché. Pour lui, le hockey est un loisir et non une profession. Durant ses vacances scolaires, il profitait de ses temps libres pour lire. «Je lisais des livres de psychologie et de biologie. Quand je suis tombé sur des bouquins traitant de l'univers, au lieu d'en lire trois ou quatre, j'en ai plutôt lu une douzaine», raconte-t-il. Le déclic venait de se faire. Guillaume voulait devenir astrophysicien. «Je crois que ce qui est important pour les jeunes qui ne savent pas quoi faire dans la vie, c'est d'être curieux et de s'intéresser à tout. C'est comme ça qu'on peut découvrir nos véritables intérêts», dit-il.
