La Commission nationale des libérations conditionnelles (CNLC) aurait récemment accédé à la demande de Robert Latimer de changer de maison de transition afin qu'il puisse acquérir une formation d'électricien.

Le Globe and Mail précise que dans sa décision rendue le 5 septembre dernier, la Commission a prolongé de six mois le droit donné à M. Latimer de jouir d'une liberté le jour. Elle lui a aussi accordé le transfert qu'il demandait; il séjourne à Ottawa depuis sa sortie du pénitencier William Head près de Victoria, en Colombie-Britannique, au printemps dernier.

Le 24 octobre 1993, Robert Latimer, un agriculteur de la Saskatchewan, a asphyxié avec du gaz d'échappement sa fille Tracy, âgée de 12 ans et lourdement handicapée. Après de multiples étapes juridiques, la Cour suprême du Canada a confirmé sa condamnation à l'emprisonnement en 2001.

Le journal ajoute que puisque la destination privilégiée par Robert Latimer après son départ d'Ottawa lui a été refusée, il aurait demandé de retourner à Victoria.

Des documents de la CNLC démontreraient que depuis son arrivée à Ottawa, M.Latimer a occupé un emploi dans une quincaillerie, a accompli des progrès lors de ses consultations psychologiques et que son risque de récidive est désormais faible.