«Il faut appuyer sans réserve un festival comme celui de Granby. Car il ne reste que trop peu d'événements qui favorisent le véritable épanouissement des jeunes artistes.»

Inquiet de la popularité des concours qui transforment des inconnus en stars du jour au lendemain, Francis Cabrel a lancé un vibrant plaidoyer en faveur du Festival de la chanson.

La présence de Cabrel à Granby, on le sait, se voulait un des moments forts, sinon le moment fort, du 40e. Celui à qui on doit Petite Marie, Je l'aime à mourir, Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai et combien d'autres classiques de la chanson francophone est monté sur scène, hier soir, en compagnie de la douzaine d'auteurs-compositeurs-interprètes qui s'étaient donné rendez-vous dans la région afin de créer.

«J'aime ce qui se fait ici, a lancé Cabrel. Quand un artiste fait Granby, il est assuré d'aller plus loin dans sa démarche, il est assuré de grandir. Ici, tout est fait en fonction du bon cheminement de l'artiste, pas un fonction de faire un bon show de télé...»