Benoit Labonté est «très déçu» de ne pas avoir obtenu l'appui de Gérald Tremblay pour ramener l'Expo 67 à Montréal, mouture 2020. Mais ça ne l'empêche pas de poursuivre son rêve jusqu'en Espagne, où il assiste, ce week-end, à la cérémonie de clôture de l'exposition universelle de Saragosse, sur le thème de l'eau et du développement durable.

Au cours d'un entretien avec La Presse, le maire de Ville-Marie a tout d'abord annoncé qu'il venait d'être nommé «observateur officiel» à l'assemblée annuelle de la direction du Bureau international des expositions (BIEF). «C'est une petite fleur», a-t-il laissé échapper.

Comme il l'avait fait en avril dernier, afin de rencontrer Vincente Gonzales Loscertales, du BIEF, à Paris, Benoit Labonté affirme qu'il a payé le voyage de sa poche. Son conseiller bénévole, Michel Petit, anciennement directeur général de la société du 350e anniversaire de Montréal, l'accompagne dans ses démarches.

«Ça peut paraître loin, 2020, pour organiser un événement, mais nous n'avons que 30 mois pour remplir le dossier de candidature, qui doit être envoyé en 2011, affirme M. Labonté. Des discussions ont été amorcées avec le provincial et le fédéral, dont il sera impératif d'obtenir l'appui. Et je peux vous dire que j'ai reçu des dizaines de courriels au lendemain de mon annonce, la semaine dernière. On avance dans la bonne direction.»