À quelques heures du début de la 40e saison de la LHJMQ, l'entraîneur Richard Martel donne son aval aux nouvelles mesures prises par le bureau des gouverneurs et les dirigeants du circuit afin d'enrayer la violence au hockey junior. Il se dit entièrement d'accord avec les décisions prises et l'ajustement des règlements qui vont amener tout le monde à améliorer la qualité du hockey.

"C'est certain que ces gestes seront réprimandés au maximum parce que ce qui s'est passé l'an dernier, on n'en veut plus. Ensuite, la bagarre, quand une personne ne veut pas lâcher les gants, si le joueur y va, mais qu'il n'a pas d'affaires à y aller, il sera sanctionné bien comme il faut et je suis entièrement d'accord avec ça. Cette forme d'intimidation, il faut qu'elle s'en aille. Dans le feu de l'action, il peut arriver que deux joueurs veuillent en venir aux poings, mais il ne faut pas qu'il y ait du débordement et la ligue a été bien précise à ce sujet", rappelle Martel.

Dans ces nouvelles mesures, le jugement des arbitres sera fréquemment sollicité, mais Richard Martel ne voit pas uniquement les officiels concernés.

"Il faut que tout le monde prenne ses responsabilités et les arbitres en auront encore plus. Les entraîneurs aussi et c'est là que le comité de discipline, dirigé par Raymond Bolduc, aura le gros du travail. Ces nouvelles directives feront en sorte que les entraîneurs devront être beaucoup plus réveillés même si le processus de changement est en cours depuis quelques années. Il va falloir mettre nos normes et quand les sanctions arriveront, l'entraîneur devra discuter bien comme il faut avec son joueur pour pas qu'il y ait de récidives. On n'est pas à l'abri de tout et on devra se pencher sur des gestes comme ça. L'entraîneur aura donc sa responsabilité là-dedans", prend-il soin d'ajouter.

Questionné sur la pertinence de la présence d'hommes forts dans chaque équipe, Richard Martel a été très clair.

"J'ai toujours dit qu'un homme fort qui n'est pas capable de jouer au hockey - et on l'a vu avec les années-, ne se retrouve plus dans mes équipes. Il faut qu'il joue au hockey. On ne veut pas avoir un joueur uniquement pour ça et il faut changer la caractéristique d'homme fort avec juste les poings parce que ce n'est pas fort pour un club. Il doit être capable de s'impliquer dans le jeu tout en prenant soin de lui et qui dégage une certaine confiance auprès de ses coéquipiers par son jeu physique et sa façon de faire", de terminer le mentor des Bleus.

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