Les négociations sont amorcées à l'usine AbitibiBowater d'Alma. L'objectif : sauver quelque 500 emplois, menacés à court et à moyen terme.

Président du Syndicat national des travailleurs et travailleuses des pâtes et papiers d'Alma (CSN), Raynald Lapointe a rencontré la majorité de ses hommes - environ 300 d'entre eux - dans le cadre d'assemblées spéciales qui se déroulaient mardi et mercredi, au Complexe Jacques-Gagnon. À l'ordre du jour, il demandait à ses syndiqués de lui accorder leur confiance afin qu'il élabore, conjointement avec la direction, un plan de survie pour la papeterie jeannoise.

Au cours d'un point de presse, Raynald Lapointe a confirmé la menace qui pèse présentement sur deux des trois machines de l'usine d'Alma. Celles-ci, les machines 9 et 10, produisent actuellement du papier destiné aux bottins téléphoniques,

Alors que ce marché est en constante dépression, l'entreprise AbitibiBowater envisage de transférer ses opérations d'Alma vers Gatineau, tel que le révélait Le Quotidien dans son édition du 4 septembre dernier.

Hier, le président syndical n'a pas tenté d'embellir la situation via quelque artifice. Ses membres, admet-il, savent que l'avenir leur réserve d'importants compromis. Mais, ces derniers sont prêts à s'engager dans une bataille féroce afin d'assurer la survie de leur usine : "Leur survie et celle de leur succession".

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