Le grand aviateur Charles Lindbergh a passé pour un dingue lorsqu'il a atterri à Ottawa, il y a 77 ans.

Le grand aviateur Charles Lindbergh a passé pour un dingue lorsqu'il a atterri à Ottawa, il y a 77 ans.

En août 1931, Lindbergh faisait escale à l'Aérodrome Rockcliffe, à Ottawa, dans le cadre de son périple autour du cercle arctique, une première dans le monde de l'aviation à l'époque.

"Il parait que les pilotes de la région invités à la réception donnée en son honneur pendant son escale avaient dit de lui qu'il était cinglé d'entreprendre ce voyage", raconte le directeur général associé du Musée de l'aviation du Canada, Stephen Quick. L'escale de Charles Lindbergh à Ottawa n'a été que d'"une ou deux journées".

M. Quick et des invités membres de l'équipage de Great Arctic Adventure ont souligné ce 77e anniversaire en fin de semaine.

Lors de son passage en Outaouais, Lindbergh était déjà une vedette de renommée mondiale pour avoir traversé l'Atlantique à bord du Spirit of Saint-Louis en mai 1927. Il avait relié New York à Paris en un peu plus de 30 heures.

Mais le voyage qui a fait atterrir l'aviateur à Ottawa s'est déroulé à bord du Lockheed Sirius, un monoplan équipé de flotteurs. "C'était unique comme avion, complète M. Quick. À cette époque, les avions étaient équipés pour traverser 2000 miles (environ 3200 kilomètres). C'est plus que le cercle arctique."

Les noms des convives de l'époque demeurent introuvables, déplore le responsable de l'événement. "Nous avons des photos et savons que Lindbergh a été accueilli par les officiers de l'Aviation royale du Canada", explique-t-il.

"Dans le temps, cette distance en avion était extrêmement longue", note M. Quick, toujours à la recherche d'indices pour retrouver l'appareil aujourd'hui disparu.

ldebacher@ledroit.com