À quelques jours du déclenchement pressenti des élections fédérales, les conseillers municipaux et le maire d'Ottawa, Larry O'Brien, préparent leur liste d'épicerie à l'attention des candidats de la région, a appris LeDroit.

À quelques jours du déclenchement pressenti des élections fédérales, les conseillers municipaux et le maire d'Ottawa, Larry O'Brien, préparent leur liste d'épicerie à l'attention des candidats de la région, a appris LeDroit.

Transport en commun, logement social, musée national du portrait et nettoyage de la rivière des Outaouais (voir autre texte en page 11) sont au nombre des priorités régionales sur lesquelles les élus d'Ottawa ont la ferme intention de sonder les candidats fédéraux de la région.

"Nous allons mettre de l'avant les questions que nous voulons poser à nos candidats locaux. Nous ne voulons pas de réponses évasives, mais nous voulons connaître leur position sur les enjeux, tels que le transport en commun. Nous voulons des chiffres concrets et savoir où ils prendront l'argent", indique la conseillère Maria McRae, chargée de préparer la liste.

Le contenu de cet inventaire sera divulgué lors du prochain conseil municipal, la semaine prochaine. Déjà, le financement du projet de transport en commun de 4 milliards $, l'engagement du fédéral en matière de logement social, la dépollution de la rivière des Outaouais et la possibilité que le futur Musée national du portrait voie le jour à l'extérieur d'Ottawa sont parmi les priorités sur lesquelles les élus municipaux veulent connaître la position des candidats.

"Nous voulons savoir dans quels camps ils se trouvent sur ces différents thèmes, ajoute la conseillère. Nous voyons les annonces de financement se multiplier, mais maintenant 'montrez-nous l'argent !'"

Transport en commun

La rumeur d'élections survient alors que le conseil municipal doit décider, à la fin du mois, quelles priorités accorder à l'amélioration de son réseau de transport en commun. Un ambitieux projet de 4 milliards $ prévoit, entre autres, la construction de corridors de train léger sur rails électriques et d'un tunnel au centre-ville.

Le gouvernement conservateur au pouvoir a, à maintes reprises, réitéré son engagement de 200 millions $ proposé pour le défunt projet de train léger. Ce projet a été aboli par le conseil municipal en décembre 2006, ce pourquoi la Ville est poursuivie, pour bris de contrat, par la firme qui avait remporté l'appel d'offres.

"Ils doivent nous dire qu'ils appuient notre plan de transport en commun et nous donner leur stratégie de financement des 10-15 prochaines années et ne pas jouer avec ces 200 millions $ qui ont été 'donnés et redonnés' à maintes reprises."