Une nouvelle législation qui prendra effet la semaine prochaine au Nouveau-Brunswick donnera plus de pouvoir aux policiers afin de combattre l'alcool au volant, mais un avocat croit que les changements pourraient être renversés en cour.

Alison Menard, une avocate de la défense de Moncton, a dit qu'un juge devra éventuellement décider si les nouveaux pouvoirs de la police enfreignent la Charte des droits et libertés.

Un des effets de la nouvelle législation qui entrera en vigueur lundi prochain sera de permettre aux policiers d'accoster des véhicules de manière aléatoire et de soumettre des tests d'ivressomètre aux conducteurs.

Sous la présente loi, les policiers ne peuvent arrêter que les voitures se déplaçant de façon dangereuse, suggérant que le chauffeur est ivre.

Le caporal Mike Gaudet de la GRC reconnait que des vérifications aléatoires seront effectuées, mais que la police ne commencera pas pour autant à arrêter des chauffeurs pour passer des alcootests sans raisons valables.

Il rajoute qu'un bon exemple serait celui d'un chauffeur quittant une taverne tard dans la nuit et dont la police suppose qu'il a trop bu, même si sa conduite ne l'indique pas.