Même si sa ville en fait toujours partie, la mairesse de Bromont, Pauline Quinlan, n'assistera plus aux assemblées du conseil de la MRC de la Haute-Yamaska. De même, Bromont soustraira le salaire que la mairesse reçoit pour siéger à la MRC, soit 5500 $, du paiement de la quote-part de plus de 500 000 $ que la ville verse à la MRC.

La mairesse a justifié cette décision, qui a été adoptée par résolution lundi à la séance du conseil municipal de Bromont, principalement par le fait qu'elle estime que sa ville n'a pas de pouvoir sur les décisions prises à la MRC, instance qu'elle estime dominée par la ville de Granby.

«À la suite du référendum (sur le changement de MRC de Bromont) et de discussions avec la population, et devant le fait que nous n'avons plus de possibilité de nous faire entendre à la table de la MRC, on a jugé bon qu'il n'y ait plus de représentation de la ville», a-t-elle indiqué en entrevue téléphonique.

«Les discussions se prennent toujours par Granby, avec un veto de Granby. Jusqu'à présent, quand on a fait part de nos besoins pour nos résidants, ç'a été une fin de non-recevoir», a-t-elle ajouté.