C'est maintenant officiel. Après une étude de faisabilité concluante, Gexel Télécom implantera un tout nouveau centre d'appels à Cowansville dès cet automne. L'arrivée de cette entreprise québécoise tombe à pic pour la municipalité et sa population, durement éprouvées par les fermetures d'usines au cours de la dernière année.

«C'est une excellente nouvelle, lance d'entrée de jeu le maire, Arthur Fauteux. Cent soixante emplois, c'est un second souffle pour la ville. Avec la conjoncture des marchés qui nous a fait perdre des emplois, ça arrive dans une bonne période. En termes de nombre d'emplois, c'est le plus gros projet des dix dernières années».

Ironiquement, les difficultés de la ville l'ont peut-être bien servie dans le cas présent. «Pour nous, c'est intéressant d'aller dans des régions où il y a des crises économiques. Les gens se cherchent des emplois et sont plus prompts à saisir une nouvelle occasion. Il y a aussi un important bassin de personnes bilingues à Cowansville», indique Anne-Solène Rioult, la responsable des communications de Gexel.

Cette dernière a cependant bien pris soin de ne pas divulguer davantage de détails, réservant l'essentiel pour la conférence de presse qui annoncera l'ouverture officielle, le 18 septembre prochain. Pour l'instant, on sait simplement que l'entreprise, qui emploie déjà 650 personnes réparties dans trois centres, a entamé son processus de recrutement. Les postes offerts seront ceux d'agents au service à la clientèle - à 12 $ de l'heure - et de membres du personnel administratif. Le salaire pour ceux-ci n'a pas été précisé.