Le premier ministre canadien Stephen Harper a souligné mardi «l'héritage durable» laissé par le président zambien Levy Mwanawasa, décédé le même jour en France, où il avait été hospitalisé à la suite d'une attaque cérébrale.

«Le président Mwanawasa était un homme de principes et un dirigeant africain dynamique à qui l'on doit le relèvement économique de la Zambie. Les efforts qu'il a déployés pour lutter contre la corruption et faire avancer la réforme économique dans son pays laisseront un héritage durable», a déclaré M. Harper dans un communiqué.

M. Mwanawasa, 59 ans, était arrivé au pouvoir en 2002. Il avait gagné le respect de la communauté internationale pour avoir réduit l'inflation et les dépenses publiques. Il était hospitalisé depuis sept semaines.

Il a été l'un des seuls dirigeants d'Afrique australe à avoir osé critiquer son homologue zimbabwéen Robert Mugabe. «M. Mwanawasa s'était montré très critique envers le gouvernement du Zimbabwe et ses récentes élections», a dit M. Harper.

«Le leadership qu'il a exercé dans ce dossier a incité la Communauté (de développement de l'Afrique australe, ndlr), organisme régional de l'Afrique australe, à s'engager davantage dans la médiation d'une solution politique au Zimbabwe», a estimé le premier ministre canadien.

«Il sera regretté», a-t-il conclu.