Les rencontres avec le médiateur Bruno Bergeron pour tenter de résoudre le conflit qui oppose les contribuables et les élus dans le dossier du plan d'urbanisme ont commencé mardi à Sutton.

Si tout le monde s'entend pour dire que cette option était préférable à la tenue d'un référendum, plusieurs doutent de l'efficacité du processus.

«Quand on a rencontré M. Bergeron mardi soir, on lui a dit qu'on trouvait son mandat un peu bizarre. On ne pense pas arriver à nos fins en répétant un processus qui a déjà été fait», affirme Patricia Lefebvre, coordonnatrice du GRAPP (Groupe de réflexion et d'action sur le paysage et le patrimoine).

Le citoyen Daniel Laguitton est du même avis. «Le mandat de cette médiation est plus de démontrer l'ouverture d'esprit de la municipalité. On répète les mêmes démarches, on veut avoir l'air bon prince, prétendre qu'on consulte, mais dans les faits, rien ne change. Le médiateur va faire des recommandations, et la Ville va faire à sa tête. On tourne en rond», dénonce-t-il.