La Direction de la santé publique de l'Outaouais doit accorder une plus grande place aux approches intersectorielles si elle veut atteindre les objectifs fixés dans le Programme national de santé publique 2003-2012.

La Direction de la santé publique de l'Outaouais doit accorder une plus grande place aux approches intersectorielles si elle veut atteindre les objectifs fixés dans le Programme national de santé publique 2003-2012.

C'est ce qui ressort de la mise à jour du programme, présentée hier soir par la directrice de la santé publique, Lucie Lemieux, au conseil d'administration de l'Agence de la santé et des services sociaux de l'Outaouais. L'agence doit ainsi renforcer ses liens avec toutes les organisations du milieu afin d'accroître la mobilisation et l'engagement autour des questions de santé.

Une plus grande importance doit également être donnée à la prévention, notamment par les professionnels de la santé lors de consultation et par des programmes généraux qui touchent des tranches importantes de la population, a noté la Dre Lemieux. Ainsi a-t-elle indiqué, une nouvelle politique comme l'interdiction de fumer dans les lieux publics est souvent plus efficace que des encouragements individuels enjoignant les gens d'arrêter de fumer.

Par ailleurs, le président-directeur général de l'agence, le Dr Guy Morissette a indiqué qu'à la lumière de discussion qu'il avait eue avec le nouveau ministre de la Santé, Yves Bolduc, le principe du statut particulier sera préservé. Les deux hommes doivent toutefois avoir des discussions plus approfondies sur l'orientation qu'il prendra à l'avenir.

Le Dr Morissette a aussi noté que l'achalandage cet été dans les urgences de la région avait été similaire à celui de l'été dernier, précisant que la gestion du personnel s'était améliorée, ce qui a permis de conserver un bon climat et éviter les ruptures de service.