Les négociations se poursuivent entre les employés et la direction du Casino du Lac-Leamy, assis à la même table depuis le début de la fin de semaine pour l'obtention d'une nouvelle convention collective.

Les négociations se poursuivent entre les employés et la direction du Casino du Lac-Leamy, assis à la même table depuis le début de la fin de semaine pour l'obtention d'une nouvelle convention collective.

"Nous, on donne la chance au coureur, a dit le représentant des membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), Jean-Pierre Proulx. Tant qu'il y a de la négociation entre les patrons et les employés, c'est bon signe", a-t-il affirmé hier.

Syndicat et employeur ont convenu de ne pas commenter leurs négociations sur la place publique. "Nous ne commenterons pas tant que nous négocierons. Nous aviserons si il y a une entente tout comme si les discussions sont rompues.", a-t-il expliqué. Il a rajouté que le sprint des négociations ne faisait que commencer. "S'il s'agissait d'un 100 mètres, nous n'en serions qu'au deuxième mètre", a imagé le syndicaliste.

À la direction du casino, les commentaires ont été tout aussi limités, mais l'horaire des discussions a semblé plus précis. "On laisse le temps aux gens de négocier. Il devrait y avoir plus de développements demain (aujourd'hui) et mardi", croit la directrice des communications du Casino du Lac-Leamy, Catherine Schellenberg.

Les employés concernés sont les croupiers et les agents de sécurité. Dans un autre dossier, les employés du restaurant, affiliés à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), se prononceront jeudi sur un mandat de grève.

Les syndiqués du SCFP demandent une amélioration du régime de retraite. Il s'agit du principal point de litige entre le patron et ses employés, ont déjà fait savoir les délégués syndicaux.

ldebacher@ledroit.com