Le chef libéral Stéphane Dion se dit tout à fait prêt à rencontrer le premier ministre avant la reprise des travaux parlementaires, le 15 septembre. Mais selon M. Dion, Stephen Harper est en état de panique et n'a pas l'intention de discuter sérieusement avec les partis d'opposition au sujet des projets du gouvernement conservateur pour cet automne.

D'après M. Dion, quand les représentants de M. Harper ont communiqué avec lui, il y a huit jours, en vue d'organiser une rencontre avec le premier ministre, ils n'ont pas dit qu'il y avait urgence. Maintenant, le premier ministre soutient que le refus de M. Dion de le rencontrer sur-le-champ démontre que le Parlement ne fonctionne pas et que cela suffit à justifier la tenue d'élections générales anticipées à l'automne.

Le chef libéral estime que M. Harper tente simplement d'imposer la tenue d'élections avant que le ralentissement de l'économie ne démasque les faiblesses des politiques conservatrices, et avant que les comités parlementaires ne puissent explorer les problèmes d'ordre «éthique» des conservateurs.

M. Dion soutient qu'en se plaignant de ne pas pouvoir organiser de rencontres avec les leaders de l'opposition, M. Harper a trouvé une façon de masquer le fait qu'il s'apprête à renier la promesse des conservateurs d'instituer des élections à date fixe.