La famille d'un jeune de Winnipeg mort après avoir reçu des décharges électriques de pistolet Taser en début de semaine a remis en question le travail des policiers.

Les policiers ont omis d'informer la mère de la mort de son fils de 17 ans, lundi, lors d'une première visite à son domicile.

Ce n'est que le lendemain que Sharon Shymko a été avisée par la police de Winnipeg.

Lors de la première visite, ils ont tout simplement demandé une photo du jeune Michael Langan, selon ce qu'a indiqué jeudi le président de la Fédération des métis du Manitoba, David Chartrand. La mère a obtempéré, sans connaître les raisons de la requête.

M. Chartrand a soutenu que bien d'autres questions restaient sans réponse.

La police a indiqué que le jeune était soupçonné d'avoir commis un vol et avait brandi un couteau lors de son arrestation. Les autorités n'ont pas précisé la teneur du vol, indiquant simplement qu'il impliquait le contenu d'un véhicule.

Amnistie Internationale a dit croire que Michael Langan était le plus jeune Canadien à mourir après avoir été atteint par le Taser. Selon l'organisation, au moins 21 personnes auraient perdu la vie au Canada après avoir reçu une décharge électrique du pistolet depuis 2003.