Le chef du Parti libéral du Canada, Stéphane Dion, devra trouver deux nouveaux candidats en vue des prochaines élections générales, après le départ de deux hommes ayant remporté des investitures l'année dernière.

À l'Ile-du-Prince-Edouard, le candidat vedette Robert Morrissey s'est désisté mardi. Puis, jeudi, ce fut au tour du candidat Garry Oledzki, en Saskatchewan.

Des blogueurs libéraux et conservateurs ont émis l'hypothèse que ces désistements soient liés au «Tournant vert» du Parti libéral. Mais un porte-parole de M. Dion a soutenu que ces désistements n'avaient absolument rien à voir avec une possible contestation du plan environnemental.

Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, a mis M. Dion au défi de forcer la tenue d'élections cet automne, promettant de mettre sur la table plusieurs mesures appelant à un vote de confiance envers le gouvernement. Les travaux de la Chambre des communes doivent reprendre à la mi-septembre.

Garry Oledzki a confié qu'il devait passer plus de temps auprès de sa famille. Il a assuré que sa décision n'avait rien à voir avec le plan environnemental du Parti libéral et qu'il croyait en la pertinence du projet.

Robert Morrissey n'était pas disponible pour commenter son désistement, mais a indiqué par voie de communiqué que l'incertitude sur le moment du déclenchement des élections avait joué un rôle dans sa décision. Il aurait reçu plusieurs offres du secteur privé.

Ancien ministre provincial de l'Ile-du-Prince-Edouard, M. Morrissey a remporté en novembre l'investiture de la circonscription d'Egmont après que le député libéral Joe McGuire eut annoncé qu'il ne se représenterait pas. Egmont est considérée comme l'un des bastions du Parti libéral les plus solides au pays.

Garry Oledzki quitte pour sa part la circonscription de Palliser, en Saskatchewan, détenue actuellement par le député conservateur Dave Batters.