À moins d'une surprise, l'ex-policier Vincent Heine devrait obtenir l'aval de la Cour supérieure face à sa demande d'assouplissement des conditions à laquelle est assujettie sa remise en liberté provisoire.

À moins d'une surprise, l'ex-policier Vincent Heine devrait obtenir l'aval de la Cour supérieure face à sa demande d'assouplissement des conditions à laquelle est assujettie sa remise en liberté provisoire.

Hier, devant la juge Suzanne Tessier, l'avocat de l'ex-policier de la MRC des Collines, Me Sébastien Gagnon a soutenu que son client qui fait face à des accusations dans un dossier de violence conjugale, n'était plus le même homme que lors des événements de janvier 2008.

Pour appuyer ses dires, l'avocat a appelé à la barre le psychologue Gilles Dupont qui, à ce jour, a rencontré l'accusé de 27 ans à une demi-douzaine de reprises, ce qui lui permet de conclure que Vincent Heine ne représente pas un danger pour lui-même et/ou pour autrui.

Vincent Heine, selon le psychologue, ne présente aucune pathologie significative ni de désordre de caractère.

"Il a un équilibre psychique tout à fait adéquat", a indiqué le Dr Dupont qui croit que l'ex-policier a tourné la page et a repris sa vie en main.

L'opinion émise par le psychologue va dans le même sens que celle du Dr Alexandre Bergevin qui soutient que M. Heine n'a plus besoin d'un suivi thérapeutique.

Fort de ces faits, Me Gagnon opine que son jeune client n'a plus besoin d'un couvre-feu comme le stipule l'engagement qu'il a signé en janvier dernier tout comme il devrait lui être permis de voyager à l'extérieur du pays avec la permission du tribunal et en s'engageant à déposer son passeport 48 heures après son retour au pays.

Le représentant du ministère public, Me Sylvain Petitclerc estime quant à lui que les conditions du couvre-feu peuvent être amendées, certes, mais uniquement pour tenir compte des heures de travail de M. Heine.

Ce dernier, rappelons-le, a remis sa démission du corps policier de la MRC des Collines.

La juge Tessier rendra sa décision demain.

Quant aux accusations déposées contre l'ex-agent, on devrait connaître la date du procès le 10 septembre.

rbouchard@ledroit.com