La liberté provisoire accordée à Normand Quevillon n'aura été que temporaire puisque le Gatinois de 48 ans est de retour en prison une semaine seulement après l'avoir quittée.

La liberté provisoire accordée à Normand Quevillon n'aura été que temporaire puisque le Gatinois de 48 ans est de retour en prison une semaine seulement après l'avoir quittée.

Selon les prétentions de la poursuite, Quevillon a manqué à au moins deux des conditions fixées le 8 juillet dernier par le juge Réal Lapointe, dont le dépôt d'une somme de 500 $. Il a aussi négligé de se présenter au service de probation pour la préparation d'un rapport présentenciel.

Rappelons que Quevillon fait face à des accusations dans un dossier de violence conjugale avec son ex-conjointe.

En mai 1999, un jury avait reconnu Quevillon coupable d'homicide involontaire après qu'il eut traîné sous son véhicule - sur une distance de 28 kilomètres - le corps du Gatinois Thomas Whelan.

Condamné à 10 années de pénitencier pour cet incident, Quevillon avait vu la Cour d'appel réduire sa peine de moitié.

Après qu'un premier juge lui eut refusé, la semaine dernière, une liberté provisoire, Quevillon s'est présenté, en compagnie de son procureur Me Marino Mendo, devant un autre magistrat devant qui il a enregistré des plaidoyers de culpabilité, obtenant ainsi sa remise en liberté en attendant la préparation d'un rapport présentenciel.

Troisième juge

Un troisième juge devrait donc être appelé à intervenir dans le dossier aujourd'hui afin de décider, après avoir entendu les explications de l'accusé, si ce dernier peut recouvrer une nouvelle fois sa liberté provisoire, ce à quoi s'objecte le procureur de la Couronne, Me Mark Philippe.

rbouchard@ledroit.com