L'Association des marcheurs-propriétaires de chiens de Gatineau (AMPCG) soutient qu'environ la moitié des parcs où la municipalité veut autoriser la présence de ces animaux sont inadéquats.

L'Association des marcheurs-propriétaires de chiens de Gatineau (AMPCG) soutient qu'environ la moitié des parcs où la municipalité veut autoriser la présence de ces animaux sont inadéquats.

"Il y a des sites marécageux ou encore des champs de foin, déplore Chantal Chrétien, co-présidente de l'AMPCG. Il y en a pour deux heures de toilettage si on va marcher avec nos chiens là-bas."

L'association craint aussi que la sécurité des chiens soit mise en péril sur certains sites. Des terrains où les chiens pourront se promener sans laisse sont mal clôturés ou encore trop près des rues, soutient Mme Chrétien. "On trouve ça un peu illogique que nos taxes payent pour la majorité des parcs qui sont dans la ville et qu'on ne puisse pas avoir accès à un endroit qui soit sécuritaire."

Si l'AMPCG reconnaît que la Ville a fait un pas en avant en autorisant la présence de chiens attachés à certains endroits, elle aurait aimé de meilleures conditions pour les terrains désignés pour laisser les animaux courir sans laisse.

Alors que la Ville de Gatineau se dit prête à fournir 7200 $ sur trois ans pour qu'un organisme gère un parc d'exercice canin sur le terrain d'un ancien mini-golf en bordure de la rue Montcalm, l'AMPCG rétorque que le site est trop petit et que le montant offert est insuffisant.

"C'est le tiers de la superficie qu'on avait au centre Asticou, donc nous, on appelle ça un enclos, et si on se fie à l'achalandage qu'on avait au centre Asticou, avec parfois 50 à 60 chiens par soir, c'est trop petit."

Mme Chrétien estime que la SPCA a obtenu une grosse part du gâteau pour aménager une aire d'exercice canin dans le secteur Gatineau, au détriment d'autres coins de la ville. "Jamais je ne vais aller faire marcher mes chiens à la SPCA, parce que leurs animaux ont parfois des problèmes de comportement ou des maladies qui ne sont pas encore diagnostiquées ou traitées", souligne-t-elle.

jmercier@ledroit.com