La compagnie Taser International est l'un des principaux commanditaires d'une conférence de chefs de police à venir, lors de laquelle des nouveaux travaux de recherche sur le pistolet électrique seront présentés.

L'Association canadienne des chefs de police a commandé une étude sur les armes à impulsion, l'automne dernier, lorsque le Polonais Robert Dziekanski est mort à l'aéroport international de Vancouver après avoir été atteint d'un pistolet Taser par un agent de la Gendarmerie royale du Canada (GRC).

Depuis, au moins cinq Canadiens sont morts après avoir été atteints d'une décharge de Taser.

Le directeur général du Centre canadien de recherches policières, Steve Palmer, a affirmé qu'il présenterait un survol du rapport lors de la conférence, à la fin du mois, à Montréal, mais il a précisé que l'étude complète sur les armes Taser n'était pas encore terminée.

Un rapport final est attendu d'ici l'année prochaine.

Taser International compte parmi les principaux commanditaires de la conférence qui se déroulera du 24 au 27 août. L'entreprise américaine a déjà commandité des événements semblables au Canada et à l'international.

En échange d'une cotisation minimale de 25 000 $, Taser pourra afficher son nom sur les bannières, offrir des articles de promotion dans les trousses des délégués, recevoir une liste des participants avant la tenue de l'événement et assister aux séances de la conférence.

Le vice-président de la compagnie Taser International, dont le siège est en Arizona, Steve Tuttle, a affirmé que la présence de la compagnie était importante.

M. Tuttle a indiqué que son entreprise avait grand intérêt à se présenter à la conférence, puisqu'il s'agit d'un important événement de ventes et de publicité.

M. Tuttle a également souligné que même si la nouvelle recherche canadienne était importante, il possède des DVDs qui rassemblent 130 études qui en sont venues à la conclusion que les appareils étaient sécuritaires.

L'Association canadienne des chefs de police n'a pas voulu commenter la nouvelle, mercredi.

Au total, 22 personnes sont mortes, au Canada, après avoir été atteintes d'une décharge de Taser. L'appareil peut relâcher une décharge qui peut atteindre 50 000 volts.