Mario Laframboise parcourt son comté pour faire la promotion du projet de loi C-454 sur la concurrence, qui vise à mettre au pas l'industrie pétrolière.

Mario Laframboise parcourt son comté pour faire la promotion du projet de loi C-454 sur la concurrence, qui vise à mettre au pas l'industrie pétrolière.

De passage à Mirabel hier, le député bloquiste d'Argenteuil-Papineau-Mirabel a déclaré qu'il est temps de détruire le mythe voulant que le gouvernement fédéral ne peut rien faire contre la hausse des prix de l'essence. "Les pétrolières rejettent toujours la faute sur les autres alors que l'on sait qu'elles font parfois bien plus que 0,08 $ à 0,10 $ le litre qui est considéré comme un profit raisonnable. Il y a des semaines, lors de hausses subites du prix de l'essence où elles réalisent des profits variant entre 0,32 $ et 0,34 $ le litre", explique M. Laframboise.

Collusion

"Le projet de loi C-454 que notre parti a présenté, propose de donner au Bureau de la concurrence fédéral, plus de pouvoirs pour faire enquête sur la collusion entre les pétrolières. Le Bureau devrait pouvoir forcer les représentants des pétrolières à comparaître. Il faut aussi faire la lumière sur les ententes entre pétrolières sur le raffinage au Québec. Seules Ultramar, Petro-Canada et Shell ont des raffineries alors Esso, Irving et les autres doivent s'entendre avec les raffineries de leurs concurrents", a fait remarquer M. Laframboise.

Le Bloc Québécois veut également que le gouvernement fédéral abolisse les crédits d'impôt consentis aux pétrolières et qu'il utilise cet argent pour réduire la dépendance des Canadiens face au pétrole et qu'il développe les sources d'énergie moins polluantes.

"Nous ne proposons pas de hausse de la taxe sur l'essence car les pétrolières vont directement refiler la facture aux consommateurs. En perdant leurs crédits d'impôt, les pétrolières ne pourront nous faire payer directement", a fait valoir M. Laframboise.

Le Bloc Québécois préconise une réduction de 50 % de la dépendance des Québécois au pétrole, d'ici 2018.

ctheriault@ledroit.com