Le chef libéral fédéral trouve déplorables les propos du premier ministre Stephen Harper sur la question des changements climatiques à la suite du sommet du G-8, tenu au cours des derniers jours au Japon.

Stéphane Dion estime vague la déclaration de M. Harper, soulignant que le sommet n'a pas fixé d'année de base pour calculer la valeur des émissions de gaz à effet de serre, ni les termes de la réduction de 50 pour cent de ces émissions.

Selon le chef libéral, les pays développés comme le Canada doivent montrer l'exemple pour s'assurer que l'on aille de l'avant avec les réductions des GES. Mais M. Dion est d'avis qu'on ne peut avancer sur ces questions si, comme le fait M. Harper, le gouvernement met un frein aux négociations sur la scène internationale.

M. Dion rappelle que son programme prévoit d'assurer un leadership sur la scène internationale, de mettre un prix sur les émissions de GES tout en aidant les familles à y faire face. Selon lui, le «Tournant vert» constitue la bonne approche pour le Canada.