Les syndicats des croupiers des trois casinos du Québec en sont arrivés jeudi à une entente de principe avec la Société des casinos du Québec, après six jours de négociations intensives.

Les membres seront appelés, dans les prochains jours, à voter sur cette entente, recommandée par les exécutifs respectifs.

Les syndicats des casinos de Montréal, du Lac Leamy et de Charlevoix, affiliés à la FTQ, avaient convenu d'une trêve, il y a une semaine.

Ses 1200 membres s'apprêtaient à revêtir des jeans derrière les tables de jeu en guise de moyen de pression. Les croupiers s'étaient jusqu'à maintenant contentés de porter des t-shirts lors de leurs quarts de travail pour faire pression sur l'employeur.

Un blitz final de négociations pour le renouvellement de leur convention collective était prévu jusqu'à jeudi, après quoi une grève aurait pu être déclenchée.

Les syndicats réclamaient des changements importants au régime de retraite, une bonification du régime d'assurances collectives, ainsi que le retrait des tables électroniques de poker.

Depuis l'ouverture des salons de poker, en janvier, Loto-Québec refuse de permettre aux croupiers de travailler aux tables de Texas Hold'Em sans qu'ils acceptent une réduction de salaire. La société d'État justifie cette demande par le fait qu'au poker, les croupiers ne participent pas activement au jeu et reçoivent des pourboires.