Le bilinguisme pourrait bientôt être à l'ordre du jour aux Comtés unis de Prescott et Russell (CUPR).

Le bilinguisme pourrait bientôt être à l'ordre du jour aux Comtés unis de Prescott et Russell (CUPR).

Le maire d'Alfred-Plantagenet, Jean-Yves Lalonde, entend approcher ses homologues du gouvernement régional, d'ici l'automne, afin de leur proposer l'élaboration d'une politique de bilinguisme pour l'ensemble des huit municipalités de l'Est ontarien. "J'aimerais que tout Prescott-Russell embarque pour en faire une chose régionale", affirme le principal intéressé.

M. Lalonde lance le débat sans pour autant avoir une idée précise de toutes les composantes d'une telle politique.

Pour l'heure, l'ancien préfet des CUPR refuse d'inclure la question d'un règlement sur l'affichage bilingue commercial - un sujet qui a fait couler beaucoup d'encre ces temps-ci dans l'Est ontarien - dans sa vision des choses.

Toutefois, la politique globale toucherait l'utilisation des deux langues officielles dans la prestation des services aux citoyens des municipalités.

La Cité de Clarence-Rockland a endossé une politique du genre en juin 2001. Le mois dernier, ce fut le tour du canton de Russell.

Bien que la municipalité de La Nation n'ait pas de politique officielle, elle prétend offrir la grande majorité de ses services publics dans les deux langues officielles et que son personnel municipal est "entièrement bilingue".

Toutes les autres municipalités de Prescott-Russell offrent également des services en français et en anglais.

Jean-Yves Lalonde estime que l'harmonisation des différentes pratiques ferait en sorte que toutes les municipalités seraient sur un pied d'égalité, lorsque vient le temps d'offrir des services aux citoyens.

Par ailleurs, la Ville de Cornwall a adopté une politique de bilinguisme du même genre, le 23 juin dernier.

jfdugas@ledroit.com